Que La Bête Fleurisse
Sur le pont d’un baleinier, l’équipage scrute l’horizon, plongé dans une attente mortifère. Malgré des semaines en mer et la certitude de tenir le bon cap, les proies ne se montrent toujours pas. Désespéré, le capitaine est sur le point d’abandonner cette désastreuse campagne de chasse, quand la découverte au pas de sa porte d’une dent de cachalot gravée coïncide avec l’apparition d’un banc de baleine. La chasse commence et la chance semble tourner. Les baleines sont là tous les matins, les cales se remplissent de graisse et régulièrement le capitaine trouve une nouvelle dent, ornée de créatures marines fantastiques.
Au cours de ces chasses, un harponneur au visage impassible s’illustre. D’une adresse remarquable, il gagne la confiance du capitaine ainsi que le respect de l’équipage. Mais son attitude placide face aux événements va bientôt déstabiliser le fragile équilibre qui règne à bord. La hiérarchie est mise à mal lorsque les marins passent de l’admiration à la vénération pour le harponneur. Les funestes présages qui apparaissent sur chaque nouvelle dent, toujours plus terribles, vont bientôt se confondre avec la réalité…
Convoquant Herman Melville, Jules Verne et Gus Bofa pour mieux s’en affranchir, Donatien Mary livre pour sa première bande dessinée un petit bijou d’équilibre et d’élégance, qui imprime durablement la rétine et la mémoire.
• Donatien Mary
• Collection Solange
• 80 pages en noir
• 22 x 29 cm
• Couverture cartonnée avec dos toilé